Au départ de ce projet exceptionnel : Alex Ionescu, expert en sécurité informatique, aventurier 3.0 et promoteur de l’expédition. Son idée : affréter le « Commandant Charcot », le brise-glace de croisière le plus sophistiqué du moment, lancé en 2021. Puis Alex rencontre SEDNA : l’observatoire nomade des mondes polaires.
La vision et les propositions de SEDNA ont immédiatement rencontré l’adhésion d’Alex ce qui a permis d’élargir le champ initial de l’événement privé à un format intégrant recherche scientifique et activités sensorielles engagées.
Cette collaboration inédite, fruit de 2 années de travail, a abouti à cette expédition d’un nouveau genre confrontée à un challenge exceptionnel et incertain. Pas celui d’aller plus loin, plus haut ou plus fort, mais faire du partage des découvertes et des sensations exceptionnelles le cœur de l’exploit, apporter du sens plutôt que de l’extrême à l’aventure humaine.
Plusieurs objectifs à ce voyage. Mettre en œuvre sur cet outil remarquable qu’est le Commandant Charcot, une véritable activité de recherche scientifique. Favoriser sur le terrain à travers des immersions engagées une prise de conscience de la réalité des éléments en Antarctique. Permettre enfin aux invités de cette expédition, parmi lesquels artistes, scientifiques, hommes d’affaires, journalistes et de nombreux enfants, d’aller au bout de leurs rêves et d’en ressortir plus conscients, plus engagés et, à leur tour, plus actifs pour protéger notre planète.
Le choix du lieu décidé d’un commun accord entre Alex et SEDNA, s’est porté sur la Mer de Weddel, en raison de son éloignement, de sa topographie et de sa couverture de glace qui en font une des dernières zones vierges du monde.
Une région idéale pour effectuer des collectes de données cruciales qui permettront de mieux comprendre, évaluer et prévoir les effets du changement climatique sur l’environnement et la biodiversité. Un itinéraire totalement inédit le long de la côte Est de la péninsule Antarctique, dans des régions très difficiles d’accès et très rarement explorées.
Le traité de l’Antarctique soumet à des conditions extrêmement strictes toutes les activités de recherche ou de découverte dans ces zones protégées et réglementées. SEDNA s’engage à exercer un contrôle particulièrement soucieux de l’environnement et des normes lors de ses missions.
Une maîtrise parfaite des enjeux fût nécessaire pour l’obtention des divers permis et autorisations qui ont été délivrés par les autorités françaises et chiliennes compétentes préalablement à l’organisation d’une telle expédition. L’un des volets clef de l’organisation SEDNA.
Une équipe de 20 scientifiques impliqués dans pas moins de 10 programmes de recherche différents a ainsi eu la possibilité d’effectuer des observations, des relevés et des prélèvements dans cette zone très peu étudiée.
Le nouvel institut chilien Millenium- BASE, piloté par son directeur Elie Poulin, a mené des recherches dans de nombreux domaines : microbiologie dans les eaux marines et terrestres, étude du plancton, écologie des populations marines, intertidales et terrestres. Il a également enregistré des images et du son pour la création prochaine d’un Metaverse Antarctique dédié à la science.
Peter Fretwell, spécialiste des manchots au British Antarctic Survey a effectué des comptages de manchots empereur dans une colonie afin d’étalonner les observations par images satellitaires.
Shawnee Traylor, doctorante au Massachussetts Institut of Technology a prélevé de nombreux échantillons d’eau afin d’en mesurer la teneur en gaz dissous, notamment le CO2.
Yves Plancherel d’Imperial College et Phyllis Lam de l’Université de Southampton se sont intéressés aux terres rares et aux nutriments présents dans les eaux de mer, de fonte de la glace et des rivières. Des relevés par drone leur ont permis de dresser une cartographie multispectrale précise d’une partie des zones visitées.
Une équipe française de l’Institut d’Alembert, menée par Olivier Adam a pu réaliser des enregistrements hydrophoniques de manière systématique afin d’identifier les mammifères marins présents dans la zone parcourue.
La grande variété de ces champs de recherche, couplée à l’enthousiasme des scientifiques pour communiquer leur passion ont permis de créer une véritable synergie avec les passagers, eux-mêmes avides de connaissances et prêts à participer activement. Ces moments d’échanges, de partage, de travail sur le terrain ont rendu ce voyage inoubliable et enrichissant pour tous.
En plus de la bienveillante décontraction d’Alex, cette aventure hors du commun, a pu être menée à bien et fonctionner à plein rendement grâce à la magie d’un duo, rassemblant l’expérimenté commandant Etienne Garcia et l’explorateur Nicolas Dubreuil « Niko », et sa parfaite maitrise du terrain.
Après avoir fait le tour de l’exploit pour l’exploit pendant une partie de sa vie en parcourant seul les étendues glacées et désertes du Groenland, jusqu’à tutoyer l’extrême et parfois l’irrémédiable, Niko, fondateur de SEDNA, ouvre désormais la voie aux expéditions du futur dont il a toujours rêvé, où l’aventure n’est plus uniquement dans l’exploit physique ou technologique mais dans le partage, l’échange, la recherche de sens.
Les 4 piliers fondateurs de SEDNA – l’exploration, la science, la rencontre et le partage – ont contribué à créer des passerelles entre des participants issus de milieux bien différents, invités, amis, famille, scientifiques, équipage. Une chance rare offerte à des équipes scientifiques d’opérer leurs recherches sur le terrain et de partager leur savoir et leur travail en temps réel avec des passagers.
SEDNA a ainsi mis au point un nouveau format « d’exploration utile », combinant science académique et participative, sensibilisation à la recherche scientifique, accès à des territoires inconnus, découverte du milieu et immersions sensorielles engagées. L’occasion de se confronter à la réalité et sortir de sa zone de confort tout en bénéficiant des facilités d’un navire parfaitement équipé.
Ce modèle a permis une remarquable intégration et des synergies peu communes entre passagers et scientifiques, aussi bien lors des activités de terrain que lors des échanges organisés ou spontanés. Bien souvent la découverte des mondes polaires se limite à une accumulation de clichés et de visions furtives, certes enchanteurs, mais laissant le passager simple observateur passif de cet univers qui défile devant lui.
SEDNA vous prend par la main et vous transforme en acteur de votre expédition par une immersion dans les rigueurs des glaces. Par la pratique de la plongée en eau polaire, du bivouac ou du ski de randonnée sur la banquise, les passagers ont pu appréhender la rudesse de ce monde de glace au cœur de l’Antarctique, et ainsi mesurer l’engagement physique et mental nécessaire pour le parcourir.
Tout déplacement quel qu’il soit a un impact sur l’environnement, mais SEDNA génère dans ses projets des retours environnementaux positifs, notamment grâce aux retombées scientifiques, humaines et sociétales résultant de l’esprit et du principe des missions.
Une approche indirecte qui rejaillit souvent des semaines ou des mois après le retour, lors de ces arrêts sur images qui vous font devenir tout simplement .. « pas tout à fait pareil qu’avant .. »
Un format à dupliquer d’urgence pour donner des moyens à la recherche scientifique d’étudier les mécanismes de notre planète et pour sensibiliser des acteurs de la société qui auront la possibilité d’agir à leur tour. Vivre une aventure hors du commun, unique et pleine de sens pour retrouver son âme d’explorateur et son regard d’enfant sur le monde.